Départ le jeudi en début d’après-midi pour arriver aux vérifications vers 18h30 ; et là une heure après être partis, on se rend compte qu’on a oublié la sacoche où il y a tous les papiers et passeport de la voiture… Maxime et Elisabeth font donc demi-tour avec le camion pour aller les chercher. Pendant ce temps là, avec Michel, Anne-Marie et Christelle, nous arrivons sur les lieux. 2 heures après, Maxime et Elisabeth arrivent, le rallye peut enfin commencer.

Le vendredi matin on se place à l’assistance, puis nous allons au parc fermé pour passer sur le podium. Il fait gris et froid. Arrivés à l’assistance, nous décidons donc de mettre les pneus sec car la route était humide mais pas détrempée et il ne pleuvait pas assez à ce moment là. Un choix qu’on a regretté après…

ES1 : 10 minutes après être partis de l’assistance, la pluie redouble et pas qu’un peu… C’était trop tard pour les pneus, il va falloir faire avec. Et là, les problèmes commencent, on démarre la spéciale : plus de radio, elle lâche, Elisabeth est obligée de crier les notes et c’est dur de se concentrer. L’auto ratatouille à bas régime, le réglage de richesse ne va pas, la pédale d’accélérateur se grippe sans parler de la route glissante et des mauvais pneus ! Bref ce n’était pas facile.

ES2 : J’arrive à mieux contrôler la voiture et la reprendre en main, mais toujours les mêmes problèmes.

On arrive enfin à l’assistance en espérant pouvoir régler tout ça. On re règle alors la richesse, on met des pneus pluie mais la radio n’est pas réparable : elle est complètement oxydée. Il va falloir faire sans. Pour l’accélérateur on a pas le temps…

ES3 : Je me sens plus à l’aise, le réglage de la richesse est beaucoup mieux, les pneus jouent beaucoup et ça glisse moins, mais sans radio, donc on fait ce qu’on peut.

ES4 : La spéciale se passe bien, je me sens bien.

ES5 : Arrivés sur la spéciale de Gerland, la pédale d’accélérateur reste bloquée de plus en plus. On effectue un très bon départ, passage des chicanes nickel, mais suite à une mauvaise note, on ne voit pas la bosse en reconnaissance, on note donc : GAZ 500m à fond prendre à gauche ! Erreur… On est à 200km/h on prend la bosse et on vol, je dis même : « Oh la bosse ! » (Étonné). A l’atterrissage, on se prépare, on sait que ça va faire mal… C’est le crash, grosse frayeur, la voiture part dans tous les sens, elle tape le trottoir, le petit muret, elle s’explose de tous les côtés ; on a même pas le temps de comprendre. Une fois arrêtés, on va bien mais pas la voiture, l’avant arraché, enfoncé, le bras arrière droit coupé en 2, la jante et le pneu morts aussi.

Bref plus de peur que de mal pour nous mais le rallye se termine là, la voiture est sur le plateau. Bientôt le retour…